Delphine Epron vit et travaille à Paris. Après avoir obtenu un diplôme de l’école Esmod et quelques années dans l’univers du Prêt-à-Porter de luxe, la nécessité de la peinture la conduit à se former à l’école d’Art Françoise Conte, où elle obtient un diplôme de création textile. Elle poursuit sa formation de peintre dans l’atelier de Martin Bissière aux ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris.
Son travail a été présenté aux Salons de Peinture de St Grégoire, des Réalités Nouvelles, de Montrouge et récemment de Charenton ainsi qu’au Salon du dessin érotique Salo’, et le Salon de l’Amour, sous le commissariat de Laurent Quenéhen. Elle a collaboré également à de nombreux projets artistiques tels l’élaboration de la Nef Végétale, œuvre monumentale de Juliette et Jacques Damville au Château de Mesnières en Seine Maritime, l’exposition/collection « l’Atelier de l’Ange » avec les créateurs Zhen & Mossi. Elle a participé au Festival de Land Art de Cannes, à l’exposition Mixété à la Galerie Téodora à Paris, et a présenté son travail au Château de Trousse Barrière à Briare. Elle ouvre les portes de son atelier pour les Portes Ouvertes des Ateliers de Belleville et a été invité aux Portes Ouvertes des ateliers à Turin, Lisbonne, Valence, ainsi qu’en Lituanie.
Elle a crée le festival « Extraordinaires Objets de l’Ordinaire » en partenariat avec la ressourcerie La Petite Rockette, l’Espace Abstract Project, la Galerie des AAB, la Villa Belleville et la MPAA Breguet à Paris.
Mise à jour mars 2023
Delphine Epron puise dans sa mémoire des réminiscences d’espaces parcourus.
Elle fait voir des images à la fois réelles et fantasmées, empreintes de sensations liées aux souvenirs, qui témoignent, par là même, du lien étroit entre intime de l'être et vision du monde.
Au travers de motifs récurrents, botaniques et minéraux, elle combine à la fois la peinture, la gravure et le dessin. Récemment, elle explore par le modelage et la mise en volume une autre réalité de ses motifs. Un vocabulaire singulier de fleurs et de végétaux qui s'élabore en métaphores oniriques.
Sans chercher la narration, ces paysages de l'espace que la figure humaine a déserté, éveillent notre désir d'une réalité mise à distance et d'une exploration neuve.
Dans ce règne végétal, ces portraits de plantes semblent être les gardiens d'un pays qui attend ses visiteurs. Etrangers, nous ferons le voyage, il sera énigmatique, et certainement intranquille.
« Pour la citadine que je suis, la contemplation de la nature a toujours été un réconfort
et un refuge, ouvrant vers un espace de déambulation mentale et sensorielle. »